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Rêver Ouessant
De magnifiques photographies noir et blanc à la puissance d’évocation, signées du photographe finistérien Hervé Inisan, enrichies des textes de Jacques Poullaouen, eux-même d’une saisissante beauté.
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Rêver Ouessant
De magnifiques photographies noir et blanc à la puissance d’évocation, signées du photographe finistérien Hervé Inisan, enrichies des textes de Jacques Poullaouen, eux-même d’une saisissante beauté.

« Rêver Ouessant », voilà une promesse bien tenue. De la belle ouvrage (comme se plaisent à le dire nos amis québécois). Ce livre regroupent de magnifiques photographies noir et blanc d’une extraordinaire puissance d’évocation, grâce au photographe finistérien Hervé Inisan. Elles servent de contre-point à des textes d’une saisissante beauté de Jacques Poullaouen. Le choix de l’écriture poétique s’avère parfaitement judicieux, le sujet lui-même étant onirique à souhait.


Ce livre sur Ouessant, la quintessence des îles de l’Atlantique comblera les nombreux amoureux de la Bretagne insulaire. Pour les auteurs :

« être entouré d’eau n’est  pas suffisant pour être une île. Pour qu’une île soit véritable, il faut que l’insularité soit singularité. »

Ils en donnent une belle définition : l’île rêve entouré d’eau, ouverte, fermée, repliée sur elle-même, jalouse de ses secrets, ouverte à tous les vents, terre close dans un lieu ouvert. Car ici :

« Même les pierres ont une âme, elles gardent la mémoire des lieux. La girouette a la gorge qui grince, les bateaux regardent par la fenêtre, et toutes les nuits les phares broient du noir et mangent la nuit pour nourrir les rocs de sa lumière, les chapelles ressemblent à des bateaux et les voiles gardent la mémoire du vent. »

La langue bretonne figure aussi en bonne place dans cet ouvrage. On peut y voir selon ses convictions une sorte d’hommage, ou de  réhabilitation mais elle résonne en tous les cas comme une évidence, indissociable de Ouessant.


Une fois le livre refermé, la tentation sera grande de retrouver les décors, les ambiances, et l’atmosphère qui se dégage de ce livre de rêves. Où nos yeux pourront voir, nos oreilles entendre, où  l’air marin teinté d’iode chatouillera nos narines. Quant à ceux qui connaissent déjà Ouessant, ils ne la verront plus de la même façon.


Mais peut-être pourra-on se contenter de « Rêver Ouessant », afin de ne pas grossir la cohorte des « chinchards », nom dont sont affublés les continentaux en quête de phoques, et de ouessantines en coiffe. Car « rêver, c’est déjà ça » comme le chante si bien Alain Souchon, autre inconditionnel de l’Armorique.


« Rêver Ouessant » textes de Jacques Poullaouen, photographies de Hervé Inisan. Éditions Géorama : http://www.georama.fr

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