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  • Didier Vors

L'île d'Aix en roue libre

Une douce effervescence règne dans le petit port de l’île d’Aix. Le bateau Le Pierre Loti en provenance de la pointe de la fumée au large de Fouras vient d’accoster et livre sa cargaison de touristes venus pour la plupart y passer la journée.



Une demi-heure plus tôt, nous larguions les amarres et quittions le continent tout impatients et heureux de découvrir ce havre de tranquillité, tant de fois vanté, au cœur du Perthuis d’Antioche. Très vite une curieuse impression nous saisit : celle de se retrouver avec ses semblables alors que le but recherché était précisément la recherche d’une certaine forme d’isolement. Mais il faut bien se rendre à l’évidence nous sommes plusieurs solitaires à le rechercher ! Quelques véhicules font la traversée, mais l’on se rend compte assez rapidement que l’on pénètre dans un monde sans voitures.




Passé les premières fortifications (mais oui Vauban a encore sévi ici !), le chemin débouche sur la Place d’Armes, vaste espace herbeux et arboré. Elle jouxte le bourg, autrement dit le cœur de l’île. Les roses trémières en pleine floraison, le bleu, le vert, l’orange, le rouge des volets et murs des maisons basses tout concourt à donner au lieu un charme fou. Les yeux emplis de couleurs, il ne reste plus qu’à se mettre en scelle ou en chemin pour découvrir le charme discret de l’île d’Aix.


Pour une découverte totale de l’île on préférera la marche à pied qui permet d’accéder aux chemins forestiers. La bicyclette, transportée par le bateau ou louée sur place représente l’autre alternative bien que tous les lieux ne lui soient pas accessibles.


Passé l’habituelle agitation du village, on trouve très vite le calme propice pour certains à la contemplation voire à la méditation face à la grande bleue. Une quiétude à peine troublée par les rares véhicules utilitaires qui circulent sur ce petit territoire.


Aix représente la synthèse parfaite des paysages du littoral charentais. Outre les incontournables plages de sable fin, on y trouve aussi falaises, forêts de pins, tamaris et autres marais, une variété assez étonnante sur un si petit territoire.



Le tourisme constitue bien entendu la principale activité de l’île, complétée à l’instar de ses homologues charentaises, par la production d’huîtres.


L'île ne manque pas de singularité. Avec deux Musées nationaux l’un consacré à Napoléon, l’autre aux civilisations africaines, elle n’a rien d’un désert culturel. La légende dit qu’en hommage à l’empereur, les cinquante-deux horloges que compte le musée, cessèrent d’égrener le temps à l’heure de son dernier soupir.

Avec ses nombreuses casemates, ses forts dont le fameux Fort Boyard au large (popularisé par une célèbre émission de télévision) et le passage de Napoléon avant son ultime exil sur l'île Sainte Hélène, les lieux respirent l’histoire.




 

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