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1ère étape : Zermatt et le Cervin

1ère étape : Zermatt et le Cervin

Trains de montagne suisses : le rail au sommet de son art #1

La Suisse est un pays alpin qui vénère le train. C’est cette affirmation que notre magazine étayera au fil d’une série de reportage , qui nous conduiront sussessivement à Samedan au cœur des Grisons, à Tirano à la frontière italiano helvétique et à Luzern au bord du lac des Quatre Cantons.



On accède à la nouvelle gare de Zermatt, protégée des avalanches, par les fameux trains rouges de la Matterhorn Gotthard Bahn, depuis la gare de Visp située sur la célèbre ligne du Simplon. Pénétrant dans la vallée encaissée du Mattertal, les chemins de fer électriques à voie étroite se fraient difficilement un passage. Autant dire qu’avec ce tronçon alpin au fort dénivelé (plus de 1500 mètres), le voyageur entre vite dans le vif du sujet.


En dépit d’un fort taux de fréquentation, Zermatt (surnommée parfois la « Chamonix suisse ») a su conserver son caractère de village valaisan. Les autorités ont fait le choix du sans voitures, à l’instar d’une dizaine d’autres villages helvètes. L’absence de tout véhicule à moteur procure dès l’arrivée un fort sentiment de calme et de quiétude. Zermatt se vit à pied et au rythme des taxis électriques. Il faut alors habituer son oreille à ce léger bruit à peine perceptible.



Ce village du haut Valais germanophone ne serait rien sans la figure tutélaire du Cervin (Matterhorn en allemand) : « la pyramide magique » la « montagne des montagne ». Un sommet vaincu il y a 150 ans tout juste par une cordée de sept alpinistes, emmenés par l’anglais Edward Whymper.


Depuis cette ascension victorieuse, qui se termina dans le drame lors de la descente, nombre d’alpinistes ont perdu la vie en tentant d’accrocher le Cervin à leur palmarès, comme en témoignent les saisissantes tombes disséminées autour de l’église anglicane. Les férus d’alpinisme ne manqueront pas la visite du musée du Cervin, qui retrace avec force de détails, l’épopée de ces pionniers.



Toujours plus haut

En déambulant dans la station, difficile de ne pas lever les yeux au ciel tant l’ombre du Cervin paraît omniprésente. Comment alors résister à l’appel de la montagne ? Nul n’est besoin cependant d’être un alpiniste chevronné, ni même un simple alpiniste. Vénérable institution, ouvert en 1898, le chemin de fer à crémaillère du Gornergrat, l’un des plus hauts d’Europe vous conduit en trente minutes du centre du village à précisément 3089 m d’altitude.



Après avoir traversé les forêts de mélèzes et d’aroles (le champion toutes catégories des arbres d’altitude)  l’immensité blanche s’offre à nos yeux ébahis. Si compter tous les sommets les uns après les autres vous donne le tournis, sachez que l’on n’en recense pas moins de 29, culminant à plus de 4000 mètres.


Mentionnons dans le trio de tête : le Mont Rose (le plus haut entièrement en territoire helvète) et la Pointe Dufour à 4634 mètres (la deuxième plus haute montagne du continent après le Mont Blanc).


Différents arrêts intermédiaires le long du parcours, permettent à l’aller comme au retour d’effectuer de belles randonnées.


Si vous n’êtes toujours pas gagné par l’ivresse des hauteurs, vous aurez toujours loisir d’emprunter la télécabine du Stockhorn qui vous conduira, excusez du peu, à 3532 m mais uniquement en période hivernale, pour rejoindre le plus vaste domaine skiable d’Europe.




 

Pour aller plus loin : http://www.zermatt.ch/fr http://www.auto-frei.ch/index.php/fr/ www.matterhorngotthardbahn.ch/fr/ www.swisstravelsystem.com/FR http://www.myswitzerland.com

1ère étape : Zermatt et le Cervin
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