lʼart dʼescargoter
Amis Lyonnais, soyez au rendez-vous de cette exposition-événement ! Un lieu et une programmation à suivre...
Robert Doisneau, Portraits d'artistes et vues de Lyon
Conçue en collaboration avec l’Atelier Robert Doisneau, l'exposition se présente en deux parties. Le premier volet propose une série de soixante-dix photographies des plus grands artistes du XXème siècle, dans l'intimité de leur atelier. Le deuxième volet de l’exposition met à l’honneur le Lyon d’après-guerre avec des photos lyonnaises inédites présentées en parallèle avec des vues de Lyon peintes par le lyonnais Jean Couty.
Portraits et ateliers d'artistes par Doisneau
Robert Doisneau a régulièrement arpenté les ateliers d'artistes pour livrer des portraits de créateurs de son temps. Une série de soixante-dix photographies prises entre 1945 et 1971, autant de portraits qui témoignent d'un demi-siècle de création artistique et qui ressuscitent ces face-à-face de légende !
Francine Deroudille rappelle que son père savait toujours deviner qui il avait en face de lui : cette acuité contribua à l’excellence et la singularité de ses portraits. Clotilde Scordia, commissaire de l ’exposition, relève cinq rencontres particulièrement marquantes : Picasso, Giacometti, la fratrie Duchamp, et le couple Saint Phalle–Tinguely.
Vues de Lyon par Robert Doisneau et Jean Couty
Le deuxième volet met à l’honneur la capitale des Gaules, dans un dialogue saisissant entre deux artistes fascinés l'un et l'autre par la lumière de la ville. Comme le souligne Clotilde Scordia, commissaire d’exposition, Jean Couty « fera de sa ville natale le thème de prédilection de sa peinture. Observateur aigu de la transformation de sa ville, il rend compte en homme témoin de son temps des grands travaux urbains lyonnais, et redonne à l’homme sa place universelle.
Quant à Robert Doisneau qui découvre Lyon en 1950 dans le cadre d'un reportage pour Vogue, il apporte un témoignage juste mais non moins sensible sur cette ville. Ses photographies se révèlent des documents précieux pour une vision, où un passé proche et le présent des villes de l’après-guerre s’ouvrent au monde contemporain, en mettant l’Homme au centre de son objectif. »