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L'art d'escargoter en VO

Escargoter nous réserve, au gré des flâneries, quelques surprises de taille. Comme la découverte d’églises "républicaines", qui arborent sur leur fronton la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Avouons-le, un sacré antonyme !

Sur les frontons des "églises républicaines", de sacrées devises!

En janvier 1939, suite à la chute de Barcelone et de la seconde République espagnole, plus de 450 000 personnes ont pris le chemin de l’exil vers la France. Un exode que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de "Retirada". C’est cet épisode douloureux et plein d’enseignements pour notre présent, que le département des Pyrénées-Orientales commémore dans plusieurs lieux, avec la population et les visiteurs.

Se souvenir de la Retirada, pour ne jamais oublier…

Il peut paraître surprenant, voire incongru, d'évoquer la notion d'héritage en parlant d'une guerre, les guerres étant hélas plutôt synonymes de destructions. Pourtant la guerre de 1870 (appelée aussi « guerre des deux empereurs »), déjà lointaine, un peu oubliée et mal connue, est forte d'un héritage assez conséquent : qu'il soit culturel, patrimonial, historique, voire géopolitique.

La guerre franco-prussienne de 1870 : un héritage multiple et varié

Les Alsaciens et Mosellans ont changé 4 fois de nationalité entre 1871 et 1945. Par une scénographie immersive et dynamique, le Mémorial Alsace-Moselle dévoile l’histoire particulière de ces territoires et de leurs habitants, de 1870 à nos jours, notamment pendant la période de la Seconde Guerre Mondiale.

Mémorial Alsace Moselle : Antidote à l'oubli

Au coeur de l'Europe est né un nouveau pays particulièrement marqué par les conflits du XXème siècle et façonné par delà les frontières. Dans la Grande Région, le devoir de mémoire se conjugue avec la volonté de transmission. Le destin de cet héritage commun a pris corps dans le projet "Land of Memory". Immersion dans l'Histoire.

"Land of Memory" : vie, guerre et paix dans la Grande Région

"Maudite soit la guerre". S'ils apparaissent sur le territoire national dès la fin de la guerre de 1870 (conflit franco-prussien qui se solda par la perte de l'Alsace Moselle) et sont présents dans tout le pays (en particulier dans le Nord-Est), les monuments aux morts pacifistes restent une exception vu leur faible nombre (une centaine).

Les monuments aux morts pacifistes : bâtisseurs de paix

Parfois confondu avec le tourisme «noir» ou «macabre», le tourisme mémoriel, initialement l’affaire des passionnés d’histoire et des curieux relève aujourd’hui d’une véritable industrie. A l’aube du centenaire de la 1ère Guerre Mondiale, il est intéressant de se pencher sur les sources et les composantes de cette pratique touristique récente.

Tourisme mémoriel : voir pour comprendre

Solène Terisse

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