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Hôtel des voyageurs
Hôtel des voyageurs
Hôtel des voyageurs
Hôtel des voyageurs

« Hôtel des voyageurs », le deuxième opus de Sébastien Doubinsky chez Abstractions, se révèle comme un roman jubilatoire, bourré d’humour un peu grinçant et surtout très irrévérencieux.

Cécile, le personnage principal, vit la disparition de l’être aimé comme une trahison, un quasi-abandon, qui l'entraîne dans une sorte de dérive faussement désespérée. Professeure iconoclaste, elle plaque littéralement l’éducation nationale pour un échouage réussi... à l’hôtel des voyageurs. Le tout avec Paris en toile de fond où « tout est cher, même la misère ». On trouve dans ce roman un hommage appuyé à Charles Bukowski et à la littérature de la marge Mais aussi à l’art, qui agit comme un « alcool mental » où « les musées sont des hôpitaux de l’âme où l’on soigne gratis » et qui peuvent sauver de toutes les situations, selon notre auteur.

Pour peu, on se mettrait en quête de cet hypothétique hôtel des voyageurs, joli concentré d’humanité où se nouent d’improbables amitiés. On se mettrait alors à croire à l’existence de ce lieu où tout le monde, voyageurs comme employés, semblent en partance. »Je ne sais quelle est ton histoire , mais je sais qu’elle ne s’arrêtera pas ici » assène l’un des personnages à notre professeur d’anglais.

« C’est triste et gai en même temps, comme du Bonnard » dit notre héroïne, une phrase que l’on pourrait parfaitement appliquer à ce roman, que l’on lira avec beaucoup de plaisir.

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